L’invisible est pierre si dure
N’approchez nul de qui travaille en son sommeil
Son immobilité gardienne des passages draguant l’âme
Il dort le monde, infuse sa rêverie
Il est le sculpteur, le bâtisseur qui enfante,
Lui, l’ami de la forme qui se dérobe encore.
a- t-il déjà voit-il séant s’est-il cri soulagement cri perdu pourtant
toujours et si longtemps vivra- t-on jamais le verrons-nous quand
sera-t-il des songes secouer délivrer ici le ramener pourquoi autant
aller si loin lui pauvre et vieux tellement abîmé en vaut-il peine mais
L’invisible est pierre si dure qu’il faut, de la rosée de nos absences,
L’amollir au temps, finement tailler buée en cristal de brume.
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