Arnauld | poèmeIl y a des chosesque tu n’oublies pas.La plongée de tes mainsdans la terre,fouillant le soljusqu’à la paume de tes racines.Tu étais là,à ta place,mêlant ta sueurà la sueurmontant de l’étable.Comment oublier ?Le vol des perruchesle matin dans ta grange.Tu étais là,vivant et soupleLe temps n’avait pas encore durci ta carapace.Peu importe qu’ils t’aient déçuet puis à nouveau reçuTu étais là, à ta place,Mêlant ta sueurà la sueurmontant du rond-point.Tu es là, vivant, un peu moins soupleLe temps n’a pas fini de durcir ta carapace.Myriam Dhume-Sonzognijuin 2019
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