Jusque-là tes mots, dans ton placard tu les laissais. Tes mots du peu, tes mots du rien, tes mots coulants, dans ton placard tu les laissais, manger le vide au cul de ta faim.
Jusque-là sans un mot, tu bosses comme un cri. Jamais non toujours oui tu sais qu’un mot mot de trop tout s’arrêterait et après ? sans caution ni loyer, il y a de jolis ponts Nathalie où aller.
Jusqu’au rond-point de cette fraternité, euphorisant tes mots du trop, tes mots du rien, tes mots coulants. Mille papillons dansent à l’intérieur de ton ventre, tandis que tu oses, ensemble tu oses.
Ta voix est belle quand elle est portée par le chant.
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