Joëlle | poème

Toi,
bien sûr,
t’en portes pas

ce que tu portes
insupporte
chacune
de tes vertèbres
jusqu’à ce que
ton dos
n’en puisse plus
et après ?
parait
qu’en France
faut traverser
la galère
tu la connais
la galère
t’as déjà morflé.

Après c’est sûr,
toi le costard
t’en portes pas
tu te portes toi
sous ton gilet
c’est déjà bien
c’est bien plus flash.

Myriam Dhume-Sonzogni
mars 2019

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