Mon premier roman était un portrait en angle serré. Pour le deuxième, j’ai souhaité ouvrir sur une polyphonie. Faire entendre des voix et des trajectoires. Il y a eu un point de départ, une pétition réelle qui, en réclamant d’ouvrir la mémoire, ouvrait sur une question bien présente. Quelle place donnons-nous dans notre histoire collective, individuelle, à ceux-là qui nous apparaissent plus vulnérables ?
Ce n’est pas une histoire militante, je ne crois pas. C’est pour moi, une façon de donner place à des personnages qui interprètent chacun un morceau de la partition, d’une voix qui leur est propre.