Parfois je disparais

Parfois je disparais

Parfois je disparais.
Immense est la douleur.

La nuit monte,
Elle n’est pas noire
Sa transparence est un vertige dans laquelle je me dissous encore.

Il y a des amarres
il arrive que la nuit les fasse fondre
et je ne suis plus rien
d’autre que ces mots sur la page.

J’écris comme on allume des lampions dans la nuit
pour donner corps aux ombres derrière moi.

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