Dans le dessin de la brume,
tes lèvres écalées par les baisers du vent,
pour l’aveugle chevauchée, pour l’obstination débridée,
Toi, l’éternel pèlerin
Toi, la flamme ardente
Toi et ton éternelle confusion,
Le nom se perdra des ombres fauchées sur le flou de tes songes.
Tu ne le sauras pas où arrêter ton pas…
L’abri erratique au dessin toujours imparfait
Rêves échevelés, ton appétit ardent
Tu cours sans mesure, défiant le temps.
Toi, l’éternel feu
Toi, le cœur trop ardent
Pour toi, la simple certitude aubépine
de l’attrait des vents et l’ombre sèche des soifs infidèles.
2009
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